Le projet Made IN valorise des objets du quotidien que l’on trouve à bas prix dans les grandes surfaces. À travers une approche artistique, je propose de les regarder autrement.
En effet, ces produits sont souvent fabriqués à très bas coût, dans des pays lointains. Leur production suit une logique économique qui privilégie la rentabilité. Ainsi, elle sacrifie les conditions de travail, l’environnement et les économies locales.
Pourtant, ces objets nous entourent. Ils remplissent nos maisons, nos sacs, nos vies. Malgré tout, nous ne les voyons plus. Par conséquent, ils deviennent invisibles, comme ceux qui les fabriquent.
Ce projet cherche à leur redonner une présence. Chaque photo, chaque installation vise à les sortir de l’oubli. En les isolant, en les sublimant, je tente de révéler ce qu’ils contiennent : des récits d’exploitation, de déplacements, d’injustices.
Par ailleurs, ces objets racontent notre époque. Ils montrent jusqu’où nous sommes prêts à aller pour acheter à bas prix. De plus, ils soulèvent une question essentielle : que vaut réellement ce que nous consommons ?
Ainsi, en plaçant ces objets dans un contexte artistique, je souhaite ouvrir une réflexion. Non seulement sur le système économique, mais aussi sur notre manière de voir.
Le travail Made IN s’inscrit dans une démarche plus large. Il prolonge mes recherches sur la banalité, le visible et l’invisible. Pour en découvrir davantage, consultez mes autres projets ou ma biographie.
Enfin, je vous invite à porter un regard neuf sur ces objets. Derrière leur apparente banalité, ils portent les traces de notre monde globalisé.